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La loi de l’existence – Aimez-vous les uns les autres ! Symbole No 44 1. La Terre, une embarcation qui navigue sur l’océan incommensurable de l’éternitéUne petite embarcation navigue sur l’océan incommensurable de l’éternité. Elle effectue un voyage dans l’espace. Elle flotte parmi les étoiles. Elle évolue dans « les cieux ». Cette petite embarcation est appelée « la Terre ». Ses passagers les plus distingués sont les hommes. Mais elle compte aussi d’autres passagers : tous les êtres vivants appartiennent aux formes de vie terrestres. C’est une sorte d’« arche de Noé ». Cette embarcation suit un itinéraire bien précis qui est de la même dimension que l’« océan ». Cet itinéraire s’appelle « le temps ». Le temps et l’éternité sont donc de même étendue. Mais le temps, comme tous les autres parcours fréquentés, toutes les voies publiques, est découpé en unités de mesure. D’après les hommes de la Terre, la forme d’unités de mesure qui jalonne leur voyage cosmique est ce que nous appelons les années, les mois, les semaines, les jours, les heures et les secondes. Parmi ces unités de mesure, ce sont les années qui ont le plus d’importance à leurs yeux. Chaque « nouvel an » représente donc fondamentalement un « jalon » de ce voyage que les hommes accomplissent avec la Terre dans l’espace. Pour mesurer ce voyage, il existe naturellement des « jalons » qui représentent des unités de mesure, des distances, beaucoup plus grandes, comme les siècles, les millénaires et les millions d’années, mais ils servent aux « voyageurs des cieux » qui en sont à vivre dans des couches de conscience où mille ans sont comme un jour, et un jour comme mille ans. Et en vérité, la Terre ne compte pas encore beaucoup de cette sorte de « passagers ». Car pour ces voyageurs, elle représente un moyen de locomotion encore trop primitif. Elle n’est pas encore équipée de « cabines », de « salons », de « cahutes » assez confortables pour des êtres dotés d’un tel niveau de conscience, elle ne permet pas aux hommes véritables de se manifester, elle ne peut servir à des êtres pour qui tout ce qui est vécu et ressenti passe par « le Saint-Esprit », à des êtres dont le pôle masculin et le pôle féminin sont depuis longtemps unis et équilibrés et qui ont laissé derrière eux, eux les « hommes de Dieu » accomplis qui ont connus la résurrection dans « le royaume qui n’est pas de ce monde », la zone des mammifères. Ces êtres ont leurs propres « embarcations » : des mondes beaux et lumineux, des oasis entourées de soleils, des mondes où règnent l’harmonie des couleurs, la lumière et l’amour. Il n’en va pas de même sur la Terre. Elle n’est pas encore prête à recevoir des « voyageurs célestes » d’un tel rang. Ses salles de séjour les plus raffinées ne sont encore que des « étables », car elles sont prévues pour des êtres dont la conscience est en partie animale, des êtres qui, de par leur nature, en vertu de l’apesanteur de leur forme mâle ou femelle et en tant que membres de la zone des mammifères, ne peuvent considérer que des personnes du sexe opposé comme leur « prochain » et ne peuvent donc mettre en pratique le grand commandement « Aimez-vous les uns les autres » qu’envers ces dernières et sous une forme limitée, et ne peuvent comprendre l’amour, tout comme les animaux, qu’à travers le mariage, les enfants et la famille, et ne peuvent donc faire l’expérience que des « bourgeons » et non pas des « fleurs », c’est-à-dire du point culminant, de l’amour. Les « passagers » les plus nobles de la Terre doivent continuer à partager l’espace avec les animaux, doivent continuer à « manger avec les cochons ». La Terre ne fait encore « naviguer » que des êtres inachevés, des « fils prodigues » : mais ils voyagent dans « les cieux » et sont en route vers le Père éternel. |
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