Lire et chercher dans Le Troisième Testament
| Voir le symbole 35 dans une nouvelle fenêtre | Table des matières de L'Image Éternelle de l'univers, vol. 4 |
Le cycle cosmique du principe polaire Symbole No 35 1. La structure polaire des êtres vivantsEn ce qui concerne les mâles et les femelles, le mâle ne restera donc pas mâle en toute éternité, de même que la femelle ne restera naturellement pas non plus femelle en toute éternité. Dans son principe intrinsèque, chaque être est bipolaire. Cet état est en vérité l’état cosmique primaire des êtres vivants. Lorsqu’on dit qu’un être est « unipolaire », cela ne signifie pas qu’il ne contient pas en lui les deux principes polaires, mais que le talent de l’un de ses pôles est plus ou moins latent. Comme nous l’avons expliqué auparavant, c’est le pôle féminin qui stagne chez certains êtres. Et chez d’autres, c’est le pôle masculin qui stagne. C’est pourquoi ces êtres se manifestent respectivement en tant que mâles et en tant que femelles. Ces deux principes qu’on trouve en chaque être vivant sont soumis à une fonction organique qui fait que les êtres se manifestent alternativement en tant que mâle et en tant que femelle. Entre ces deux états, dans leur état primaire, ils sont bipolaires et vivent dans le plan spirituel. Après ce séjour dans le plan spirituel à l’état bipolaire, ils se manifestent à nouveau à l’état unipolaire. Si un être a été du sexe masculin à l’état unipolaire, avant de devenir un homme achevé à l’état bipolaire, il va se manifester désormais en tant qu’être de sexe féminin. Et s’il était, à l’état unipolaire, avant de devenir un homme achevé bipolaire, du sexe féminin, il va désormais, au sortir du stade de bipolarité, se manifester en tant qu’être de sexe masculin. C’est grâce à ce processus de transformation des pôles que subissent les êtres vivants que la lumière et les ténèbres se font. Cela peut peut-être paraître bizarre qu’un être de sexe masculin, c’est-à-dire un mâle, puisse être transformé en être de sexe féminin, en femelle, et que de la même façon, une femelle puisse être transformée en mâle. Mais il faut se rappeler ici que chacun de ces deux êtres a en lui, dans son analyse cosmique, les deux pôles, le masculin comme le féminin, même si à un moment donné il se manifeste en tant que mâle ou en tant que femelle. Un être qui se manifeste, à une époque donnée, en tant que mâle, connaît cet état uniquement parce que son pôle féminin est latent, est à son niveau minimum de manifestation. C’est pourquoi cet être n’est pas complétement et purement un mâle. Il est aussi, en regard de la présence de son pôle féminin et même si c’est dans une très faible mesure, un être de sexe féminin, bien que ce soit son pôle masculin qui domine et guide principalement sa façon de se manifester. Il en va naturellement de même chez les êtres qui, à une époque donnée, se manifestent en tant que femelles. Dans ce cas c’est leur pôle masculin qui est latent, qui est à son niveau minimum de manifestation, et c’est le pôle féminin qui règne sur leur façon de se manifester et domine le plus leur expérience de la vie. Comme nous l’avons déjà dit, les êtres vivants sont donc, dans leur analyse intrinsèque et cosmique, bipolaires. Le fait que dans le monde physique cette bipolarité se manifeste principalement sous forme d’une unipolarité alternativement mâle ou femelle ne change absolument rien à son analyse intrinsèque. La bipolarité apparaît ici comme l’analyse cosmique primaire des êtres vivants. |
Prière d'envoyer vos commentaires à l'Institut Martinus.
Prière de signaler les erreurs, les lacunes et les problèmes techniques à webmaster.
