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Explication du symbole No 43 3. Ayant constaté que certains lecteurs du premier tome de Livets Bog ne semblent pas être conscients du fait que ce livre n’est que le commencement d’une œuvre plus vaste et semblent croire que ce volume représente tout Livets Bog, j’ai pensé qu’il serait utile, afin de dissiper ce léger malentendu, de leur donner une vue d’ensemble préliminaire de cette œuvre en leur présentant le schéma suivant.
Ce symbole représente donc Livets Bog. Il est divisé en cinq parties tout comme Livets Bog lorsqu’il sera achevé. La première de ces parties symbolise « la préface » et la suivante « l’introduction ». La troisième partie du symbole représente Livets Bog proprement dit. Les deux suivantes symbolisent respectivement « la conclusion » et « la postface ». La zone pointillée du symbole représente la partie inachevée de Livets Bog tandis que la zone lumineuse représente la partie achevée (1932). Cette dernière se compose donc de la « Préface », de « l’Introduction » et d’un chapitre appartenant à la troisième partie, et elle forme donc le premier volume publié. Ce symbole nous montre donc bien qu’il serait totalement inapproprié de s’exprimer sur ce premier volume et d’en faire la critique comme s’il représentait tout le livre. Ce premier volume doit être considéré comme un premier volume et non comme l’œuvre achevée. Comme il ressort de ce qui est écrit dans cette revue*, Livets Bog est une œuvre qui contiendra les analyses suprêmes de la vie, c’est-à-dire les analyses qui expliquent tous les mystères et toutes les lois de l’existence. D’un point de vue cosmique, ces grandes analyses obéissent à un « principe trinitaire » et un chercheur spirituel évolué ne manquera pas d’en conclure que l’univers est « un être vivant », c’est-à-dire « un Dieu éternellement vivant ». Si j’ai qualifié ce principe de « trinitaire », c’est parce qu’il peut être défini par trois réalités ou principes inséparables les uns des autres, chacun d’eux étant indispensable à l’existence des deux autres. Dans Livets Bog, ces réalités sont appelées X1, X2 et X3. Étant donné que tout être vivant, dans son analyse fondamentale, est fait d’une petite partie du X1 de l’univers, d’une petite partie de son X2 et d’une petite partie de son X3, et étant donné aussi que ces trois principes forment ensemble les trois conditions qui doivent être remplies pour que « quelque chose » puisse être « un être vivant » et qu’ils sont inséparables, cela veut dire qu’aux yeux d’un chercheur spirituel évolué, tout être vivant est forcément immortel. C’est bel et bien le fait que l’être vivant soit identique à Dieu et qu’il soit créé à son image qui est le sujet principal de Livets Bog. Sur le symbole, les analyses de ces trois X sont représentées par les trois figures qui partent du triangle blanc placé dans la partie gauche et qui rejoignent le triangle placé dans la partie droite. C’est ainsi que la figure du milieu représente l’analyse de X1, celle du haut celle de X2, c’est-à-dire celle de l’énergie-mère, et celle du bas l’analyse de X3, c’est-à-dire des « six énergies fondamentales de l’existence ». Dans mon système de symboles, le triangle représente toujours un être vivant. Le triangle qui est placé dans la partie gauche du symbole me représente moi-même. Je commence en effet mes grandes analyses par un récit des circonstances qui m’ont rendu capable de devenir ma propre source et de produire Livets Bog à partir de la vision de la vie absolument personnelle que j’ai acquise. Puis les analyses se poursuivent et la « Préface » explique la raison de la création de Livets Bog. « L’introduction » qui vient ensuite décrit la situation du monde d’aujourd’hui et de demain. Puis vient le septième chapitre qui nous mène dans la troisième partie où les questions et les problèmes vraiment fondamentaux de la vie sont traités. Les analyses nous mènent ensuite à la quatrième partie, puis enfin au triangle de la dernière partie qui représente le Dieu éternel qu’elles nous révèlent. Les analyses suprêmes de la vie nous font constater que l’existence du Dieu vivant est irréfutable, mais elles ne nous le font naturellement pas apparaître comme un homme assis sur un trône ou comme tout autre produit artificiel d’une construction théorique ou pratique qui lui donnerait une apparence limitée : elles nous montrent que c’est un centre de lumière, c’est-à-dire un être vivant, qui rayonne éternellement de tout l’amour, toute la sagesse, toute l’intuition et toute la félicité possibles, et dans lequel nous avons tous la vie, le mouvement et l’être. Le symbole 43 a été publié pour la première fois dans le No 2 de la revue Kosmos de 1933, accompagné d’une explication qui est la même que le texte du paragraphe 3. Le texte des paragraphes 1 et 2 sont extraits de la « Préface » de Livets Bog 1, § 7 et § 15. ____________ * Il est fait référence ici à un article publié dans les Nos 2 à 6 et 8 de la revue Kosmos de 1933 et intitulé « Fortolkning af Livets Bog » (« L’interprétation de Livets Bog »). |
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