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Table des matières de L'évangile de Noël   

 

 
Chapitre 6
"La naissance" de l'homme parachevé doit se faire au sein de traditions et dans un environnement animaux
Comme nous le disions auparavant, les hommes de la terre sont des "fils de Dieu". Mais pour le moment, ils n'en ont pas conscience. Ils se considèrent à la rigueur comme des "pécheurs". Mais le fait qu'ils n'aient pas conscience d'être des "fils de Dieu" ne fait que démontrer que la naissance de leur conscience de "fils de Dieu", c'est-à-dire de leur "conscience cosmique" n'a pas encore totalement eu lieu. Lorsqu'on n'a pas conscience de quelque chose, c'est qu'on n'est pas encore né en cette chose. Mais le fait que les hommes de la terre se considèrent comme des "pécheurs" montre que pour le moment, ils vivent dans deux mondes différents. Ce qui fait des hommes de la terre des "pécheurs", c'est l'utilisation qu'ils font de méthodes et de principes qui représentent les idéaux et principes de vie suprêmes qui règnent chez les êtres que nous appelons les animaux. Ce sont ces idéaux animaux qui se manifestent à travers les vols, les pillages, les meurtres et tout ce qui confirme le droit du plus fort et stimule l'instinct de conservation et l'égoïsme des hommes de la terre, tandis que dans "le règne de l'homme véritable", ces idéaux sont les pires infractions à la loi qu'on puisse commettre et ils représentent donc la ruine de l'équilibre normal de chacun. Le fait que les hommes de la terre considèrent ces manifestions comme "pécheresses" montre bel et bien qu'ils se sentent déjà, dans une certaine mesure, comme des "hommes véritables": dans le cas contraire, ils considéreraient ces idéaux, en admettant qu'ils posséderaient alors la faculté de réfléchir à leur propre situation, comme synonymes de la forme de vie la plus achevée qui soit. Ils sont mécontents d'eux-mêmes lorsqu'ils utilisent ces méthodes animales. Et c'est ce mécontentement qui fait qu'ils se perçoivent comme des "pécheurs". Ils ont découvert de nouveaux idéaux avec lesquels ils souhaitent être en harmonie. Étant donné que ces idéaux élevés ne peuvent être qu'à l'opposé des idéaux des animaux, ou pour être exact, de l'instinct et des désirs naturels des animaux, et se révèlent donc être synonymes d'oubli de soi et d'amour du prochain, les idéaux suprêmes du "règne de l'homme véritable", cela prouve que les hommes de la terre sont déjà, dans une certaine mesure, des "hommes".
      Étant donné que les "idéaux animaux" représentent à présent pour eux un mal qu'ils souhaitent combattre et les "idéaux humains" un bien qu'ils souhaitent pratiquer, on ne peut que constater que les hommes de la terre sont bel et bien en train de "naître". Ils sont en train de "naître" en tant qu'"hommes véritables". Cette "naissance" représente leur "transformation d'animal en homme". C'est ainsi que l'homme véritable, l'homme achevé, ne vient pas au monde dans "le royaume des cieux", entouré des merveilles du monde mental, c'est-à-dire du monde spirituel, mais dans "le règne animal". "La naissance du fils de Dieu" a donc lieu au sein de traditions et dans un environnement "animaux". N'est-il pas entouré de la puanteur et des impuretés du "règne animal", n'est-il pas baigné, tout au long de son "processus de naissance cosmique", au fil de ses vies terrestres, dans l'atmosphère d'une "étable". "L'étable", c'est-à-dire "le règne animal", devient forcément le théâtre de "la naissance cosmique du fils de Dieu". Et cette naissance est justement le processus au cours duquel un être commence à réaliser que "le règne animal" n'est qu'une simple "étable" et qu'il n'est pas fait pour abriter un homme achevé, un fils de Dieu doué de la conscience cosmique qui tel un "Christ" ne fait plus "qu'un avec le Père".
      L'Évangile nous raconte que "la naissance du Christ" ne pouvait avoir lieu que dans "l'étable" (le règne animal) car tous les autres endroits étaient occupés. Et à quel autre endroit de l'existence est-ce qu'un "Christ" peut "venir au monde" si ce n'est dans "le règne animal"? Dans tous les autres plans d'existence, "l'être-Christ" est déjà présent et bien vivant et il ne peut donc "venir au monde". Celui qui est déjà venu au monde ne peut venir au monde à nouveau tant qu'il n'a pas vécu la mort véritable. Et la seule et unique zone d'existence où "l'être-Christ", ou pour être plus précis, "l'esprit du Christ", peut être "mort" est "le règne animal". Il n'est donc pas étonnant que l'évangile de Noël désigne "l'étable" comme étant le lieu de naissance de "l'être-Christ". Le destin des hommes de la terre qui est si intimement lié à tout ce qui est meurtres, guerres, mutilations, haine et persécution et à tout ce qui s'en suit, que ce soit le chagrin, les dépressions ou le dégoût de la vie, correspond bel et bien "aux cris, à la puanteur et aux exhalaisons des animaux" qui sont forcément présents dans "l'étable", qui forment l'environnement dans lequel a lieu "la naissance cosmique" des hommes de la terre et qui font de "l'étable" un abri et un lieu de séjour plus ou moins inadapté à la présence d'un fils de Dieu, d'un homme achevé. On comprend ici pourquoi l'Évangile promet aux hommes de la terre la sphère mentale élevée que représente "la paix sur terre" (le bannissement total des principes animaux de l'esprit des hommes de la terre) et la "bienveillance" qui s'en suivra (le rayonnement éblouissant et la chaleur caressante de l'amour du prochain qui émanent de tous les yeux).
      Il est bien évident aussi que le fils de Dieu nouveau-né doit rester couché dans une "crèche" tant qu'il se tient dans "l'étable". On n'a pas l'habitude d'installer dans une "étable", dans le lieu où se tiennent les animaux, un confort qui serait digne d'un membre d'une culture hautement humaine. On n'y trouve généralement pas de berceaux au doux balancement ou des lits d'enfant luxueux et duveteux étant donné que tout ce qui s'y trouve est prévu et fait pour les animaux. Lors de son séjour dans l'étable en tant que "Christ" nouveau-né, en tant que "fils de Dieu", l'enfant-Jésus, c'est-à-dire l'homme de la terre, doit donc aussi rester couché dans l'un ou l'autre des endroits qu'offre "l'étable", comme par exemple "la crèche".
      Quelle est donc "la signification cosmique" de "la crèche"? "La crèche" est le corps, l'organisme des hommes de la terre, un corps qui est encore un corps de mammifère. Le "nouveau-né", l'"être céleste" est donc couché à un endroit qui est fait à l'usage des animaux. Dans une "étable", même l'esprit d'un fils de Dieu doit se manifester à l'aide des objets qui s'y trouvent. Comment "un être céleste" peut-il se manifester dans le "règne animal" du monde matériel si ce n'est à l'aide d'un corps d'animal? Sur la terre, il n'existe pas encore de corps physique qui soit totalement adapté à l'homme achevé, à "un être céleste".
      Le fils de Dieu, c'est-à-dire "l'être-Christ", doit donc passer les premiers moments de sa vie de nouveau-né dans une "crèche", c'est-à-dire dans l'organisme d'un "mammifère", car sur la terre, il n'existe pas encore d'organismes qui soient véritablement "humains" (des organismes éthérés qui sont le résultat de la matérialisation des matériaux physiques les plus fins combinés à des matériaux spirituels). C'est pourquoi le fils de Dieu est obligé, les premiers temps de sa vie de nouveau-né, de se manifester à travers un organisme soit spécifiquement "masculin", soit spécifiquement "féminin".


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