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Table des matières de L'évangile de Noël   

 

 
Chapitre 21
Les œuvres maîtresses de l'art des pays du monde entier n'ont pas été engendrées par la mentalité mâle/femelle et l'instinct de conservation de leur créateur: elles sont le fruit d'une mentalité de Christ
Qu'est-ce qui fait que les hommes de la terre sont quelque chose de plus que de simples mammifères? Ce sont toutes les formes d'activités qu'ils peuvent manifester qui ne concernent pas la sauvegarde de leur mariage, leur reproduction et leurs accouplements. Ce sont donc toutes les formes de manifestations qui ne concernent pas l'instinct de conservation d'un être et qu'il accomplit par goût et par envie, parce qu'en soi elles représentent pour lui une source de joie divine et non pas parce qu'elles sont indispensables à sa survie, parce qu'elles lui permettent de gagner son pain quotidien, ou éventuellement parce qu'elles lui rapportent beaucoup d'argent. Le fait d'accomplir une certaine forme de manifestation ou de travail uniquement parce qu'on y trouve de la joie et de l'inspiration est du ressort d'une mentalité toute nouvelle. Et c'est l'apparition de cette mentalité chez les hommes de la terre qui montre qu'ils sont des "enfants-Christ". Elle est en effet le symptôme d'un talent naissant que les hommes ont acquis de manifester "le royaume des cieux". Elle marque le commencement d'un monde dans lequel "les pleurs et les grincements de dents" n'ont pas lieu d'exister. Elle marque le commencement de la fondation de "paix" et de "bienveillance" que l'évangile de Noël annonce aux hommes de la terre. Ce sont en effet entre autres les fruits de cette grande joie et de cette grande inspiration qui remplissent tous les musées et toutes les collections d'art publiques de la terre de ce qu'on appelle des "trésors artistiques" sans prix. Ces collections d'art ouvertes au public ne renferment-elles pas les œuvres géniales, des œuvres qui sont parfois même d'une beauté supraterrestre, des plus grands génies de la terre et ne les livrent-elles pas à la vue, à la joie et à l'inspiration de tous les individus dont se compose la société? La différence entre un tel musée et un grand magasin qui fait des affaires n'est-elle pas évidente? Dans un musée, nous voyons des exemples choisis et filtrés de ce que les hommes de la terre ont pu produire, sans chercher ni la richesse, ni la gloire, ni les honneurs, de meilleur. L'histoire ne nous livre-t-elle pas des exemples d'artistes ou de génies qui avaient faim et manquaient du strict minimum nécessaire à leur vie quotidienne et qui ayant refusé un travail hautement payé pour pouvoir répondre à l'appel de leur génie, de leur envie et de leur instinct purent parachever leurs œuvres d'art de génie sans aucune compensation matérielle sous les rires, les moqueries, les sarcasmes, les critiques et les persécutions de leur entourage et parfois même de leur famille et de leurs proches? Pensez si ces grands représentants de l'art et de la création avaient préféré choisir un travail leur permettant de gagner beaucoup d'argent au lieu de choisir leur art: le monde ne serait-il pas aujourd'hui pauvre en œuvres d'art de génie? Mais ces grands génies préférèrent choisir leur art que choisir la fortune. Ils considéraient que leur mission était de créer de belles choses, malgré toutes les privations et toutes les larmes qu'elles pouvaient leur en coûter. Et c'est ainsi que leur génie matérialisa comme par magie les révélations les plus exceptionnelles du monde de l'art, des chefs d'œuvre qui de nos jours coûteraient des millions de couronnes, de dollars ou de livres sterling s'ils ne constituaient déjà la propriété de l'État et donc la propriété de l'ensemble de l'humanité et s'ils ne pouvaient donc pas être achetés ou mis à prix.
      C'est ainsi que les musées contiennent les plus grandes richesses de la terre: les œuvres d'art de génie, des œuvres d'art qui sont l'expression du savoir suprême des hommes de la terre et l'aboutissement de leurs privations et de leurs larmes. Les artistes n'ont pas produit ces chefs-d'œuvre parce qu'on leur a promis en échange une rémunération de tant et tant de l'heure, de la journée ou de la semaine. Ils les ont engendrés pour la seule raison qu'ils pensaient qu'il fallait les engendrer et parce que leur création leur procurait tant de joie qu'ils ont finalement réussi à la parachever.
      Le fait que d'autres personnes, hommes d'affaires de génie, aient plus tard gagné d'immenses fortunes et vécu comme des princes grâce à ces chefs-d'œuvre accomplis, en en devenant les propriétaires avant qu'ils ne deviennent propriété publique et accessibles à tous, ne change rien aux conditions dans lesquelles elles furent produites, des conditions qui démontrent que dans ce domaine particulier, leurs créateurs et leurs auteurs étaient des "êtres-Christ". Ces créations ont apporté dans la vie de bon nombre de ces artistes "Gethsémané" et "crucifixion" pour plus tard les mener, au fur et à mesure que le grand public apprenait à évaluer et comprendre leur travail et leur génie, à l'Olympe, et les faire en quelque sorte, parce qu'on leur rendait justice, "ressusciter". Cela crève les yeux que ces êtres incarnent bel et bien "le principe du Christ".


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