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Table des matières de L'évangile de Noël   

 

 
Chapitre 20
Les hommes de la terre se trouvent dans une situation de profonde transition spirituelle
À "l'état mâle" et "l'état femelle", la faculté que possèdent les êtres vivants de ressentir de la sympathie envers leur prochain ne s'applique qu'aux individus du sexe opposé. Cette forme de sexualité permet à ces êtres de ressentir de la sympathie pour leur époux ou leur épouse, ce dernier et cette dernière leur permettant de satisfaire leurs besoins sexuels. Et plus le plaisir et la satisfaction que leur donne leur partenaire sont grands, plus ces êtres ressentent le besoin de posséder ce partenaire sexuel, cette possession pouvant même devenir, dans le pire des cas, indispensable à leur survie. Mais lorsqu'un être aime et désire quelque chose parce qu'il sent que cette chose est indispensable à son bien-être mental et physique, ce n'est pas tant le signe de son amour et son adoration de cette chose, mais bel et bien la preuve qu'il pratique un culte de lui-même. Il prend bien soin de cette chose, c'est-à-dire ici de son partenaire sexuel, parce que son bonheur en dépend. Mais ces soins et ces éventuelles caresses qu'il prodigue pour préserver son propre bonheur n'ont rien en commun avec l'amour absolu: ce sont simplement les symptômes de son instinct de conservation. C'est ainsi que deux êtres qui trouvent le bonheur dans un état de dépendance réciproque et absolue font l'expérience du paradis véritable du "règne animal". C'est le rôle du "principe de la séparation des sexes en mâles et en femelles" de créer cette réciprocité et cette dépendance et de permettre à la vie, grâce au sentiment de félicité qu'il engendre, de passer d'un état spirituel à un état physique. C'est là la seule mission de ce principe. L'amour du prochain, "la paix" et "la bienveillance" que l'évangile de Noël promet aux hommes de la terre ne peuvent en aucun cas être engendrés par cette structure sexuelle. La mission de l'évangile de Noël est de faire passer les hommes de la terre d'une existence physique à une existence spirituelle, de l'égoïsme à l'oubli de soi, du "culte de la matière" au "culte de la vie", un passage qui n'aura lieu que s'ils deviennent capables de manifester la même forme d'amour que celle qu'ils se portent à eux-mêmes à tous les êtres de leur entourage, quels qu'ils soient. Il est donc bien évident que les hommes de la terre se trouvent dans une situation de profonde transition spirituelle entre "l'animal" véritable et "l'homme" véritable. Nous constatons aussi que "l'enfant-Christ" que représentent les hommes de la terre n'est pas destiné à être uniquement un "mâle" ou une "femelle". Car si tel était le cas, comment pourrait-il s'élever au-dessus de la condition d'"animal"? N'est-ce pas justement en se libérant de sa structure spécifique de "mâle" que l'homme devient un artiste, un génie? N'est-ce pas en se libérant de sa structure spécifique de "femelle" que la femme devient une artiste, un génie? Existe-t-il un art véritable, un génie véritable qui soient exclusivement des manifestations "mâles" ou exclusivement des manifestations "femelles" autres que celles qui sont liées à l'accouplement et la reproduction des "animaux" telles que la nidification, la construction d'une tanière, la chasse et la recherche de nourriture, c'est-à-dire tout ce qui concerne leur instinct de conservation? Toutes ces manifestations ne sont-elles pas justement tout spécialement animales? N'est-ce pas justement pour cette raison qu'elles devinrent pour "Adam" le "pain" qu'il ne pouvait gagner qu'"à la sueur de son front"? Les activités rémunérées, qu'elles soient intellectuelles ou non, auxquelles les hommes de la terre d'aujourd'hui se livrent, n'appartiennent-elles pas à la même catégorie de manifestations? Ne les exercent-ils pas pour se maintenir en vie, ce qui fait d'eux, dans ce domaine, des esclaves? Lorsque ce travail n'est accompli que dans le but de nourrir le travailleur lui-même, sa femme et ses enfants, il n'est en principe pas différent du travail que les animaux doivent fournir pour leur survie et celle de leur femelle et de leurs petits. Ce n'est pas le travail qui est dicté par leur instinct de conservation qui élève les hommes au-dessus de la condition d'animal ou qui fait des hommes de la terre des "enfants-Christ", des "hommes" en devenir, bien qu'ils soient encore des "mammifères".


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