Lire et chercher dans Le Troisième Testament
| Table des matières de L'évangile de Noël |
Chapitre 17
Lorsqu'on utilise la dictature, la violence et la menace de peine de mort pour stopper l'évolution normale et naturelle de la faculté d'éprouver de la sympathie que possèdent les êtres vivants
Ces quelques extraits de la loi de Moïse si riche en menaces de mort pour tout ce qui a trait au principe sexuel et au développement de la faculté qui en découle d'éprouver de la sympathie envers d'autres êtres nous permettent de constater que certaines tendances spirituelles possédées par les hommes étaient bel et bien emprisonnées par les murs épais de la mort.
Cette dictature spirituelle reposait sur un manque total de connaissance scientifique de la structure sexuelle et donc spirituelle que possèdent les hommes de la terre au-delà des fonctions primaires et purement animales qui permettent la reproduction et la conservation physique de l'espèce.
On comprend donc pourquoi on chercha à protéger la pureté de ces fonctions primaires en menaçant de peine de mort ceux qui les mettaient en danger.
Et l'idée que cette pureté ne pouvait être sauvegardée que par l'élimination des êtres vivants qui étaient incapables de former en permanence, c'est-à-dire leur vie durant, "une seule chair" avec leur époux ou épouse, et qui vivaient une vie de débauche, distribuant leurs sentiments de sympathie à d'autres êtres de leur propre sexe ou du sexe opposé, était destinée à servir de fondement à la structure d'un peuple et d'une société qui désiraient régner sur tous les autres peuples de la terre et qui en vertu de ce désir pensaient qu'ils étaient "les élus de Dieu".
Ce peuple essaya donc, par conséquent, de ménager ses forces reproductrices et de les employer de la façon la plus génératrice possible.
Il est bien sûr plus facile pour un peuple de cent millions d'hommes de devenir une grande puissance que pour un peuple de deux millions d'hommes.
L'histoire montre que pour de nombreux autres peuples qui ont formé le désir de devenir les maîtres du monde, cette idée est finalement devenue une idée favorite.
Les dictateurs et leaders de tous ces peuples ont tous fait de la propagande pour la procréation afin de multiplier le nombre de leurs soldats et la taille de leur flotte et de leur armée.
Et pour quel résultat?
Le peuple même qui obéissait à la loi de Moïse ne dut-il pas vivre dans un exil permanent, démantelé et réparti aux quatre vents, séparé de son pays d'origine, livré millénaire après millénaire aux caprices d'autres peuples et d'autres nations?
Et n'est-il pas arrivé pire aux autres conquérants du monde?
Où sont-ils aujourd'hui ces grands dictateurs qui promettaient à leur peuple de dominer un jour le monde?
N'ont-ils pas tous péri misérablement, suicidés ou victime d'un assassinat?
Une mort tout aussi dégradante et humiliante n'attendait-elle pas leurs acolytes sur l'échafaud des criminels de guerre?
Leurs peuples ne sont-ils pas à présent dépendants du bon vouloir et de la miséricorde que les vainqueurs veulent bien manifester?
Les produits autrefois resplendissants de leur civilisation de génie, leurs constructions, leurs usines, leurs écoles, leurs universités et leurs villes ne sont-ils pas réduits à des tas de ruines et des monceaux de cendres?
Ceci nous prouve bien que "tous ceux qui prendront l'épée périront par l'épée" (Matthieu 26,52), qu'"on récolte ce qu'on a semé" (Galates 6,7), et que " quiconque s'élèvera sera abaissé" (Matthieu 23,12).
|
Prière d'envoyer vos commentaires à l'Institut Martinus.
Prière de signaler les erreurs, les lacunes et les problèmes techniques à webmaster.
