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| Table des matières de L'évangile de Noël |
Chapitre 15
L'homme achevé n'est ni "un homme", ni "une femme"; au royaume des cieux, on ne prend ni femme ni mari
Mais la vie sexuelle des hommes de la terre ne serait pas entourée d'un halo si négatif aujourd'hui si un autre phénomène d'une nature encore plus profonde n'avait justement fait son apparition: l'immaculée conception à un stade naissant.
Dans le royaume que les hommes de la terre, au fil de leur évolution et de leurs nombreuses incarnations, finissent par pénétrer, cette évolution étant justement l'élément qui fait d'eux, comme je l'ai décrit auparavant, des "enfants-Christ", "on ne prend ni femme ni mari".
Car ce qui différencie ce royaume du "règne animal", c'est justement le fait que les êtres vivants ne se divisent pas en mâles et en femelles.
L'homme véritable "fait à l'image de Dieu" n'est ni un homme, ni une femme: sa structure organique ne lui permet pas de tomber amoureux de quelqu'un appartenant au sexe opposé.
Dans le royaume des cieux, un royaume qui n'est pas encore "de ce monde" mais qui est fortement en voie de l'être, il n'existe pas deux sortes distinctes d'êtres, mâles et femelles.
Si ces deux structures organiques continuaient à exister dans "le royaume des cieux" tout comme elles le font dans le "règne animal", le "royaume des cieux", un royaume où les lois de l'amour sont totalement appliquées, ne pourrait absolument pas s'installer sur terre.
Pour que "le royaume des cieux" puisse naître et s'épanouir dans l'esprit d'un être vivant, il doit obligatoirement "aimer son prochain comme lui-même".
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