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| Table des matières de L'évangile de Noël |
Chapitre 1
Dans son analyse la plus profonde, l'évangile de Noël est un mystère, un phénomène occulte
À l'instar de chaque évangile et de tous les messages et traditions bibliques fondamentaux qui ont été livrés à la postérité et qui renferment pour tous les hommes une signification évidente d'une part, signification qui s'est peu à peu intégrée à la vie des hommes sous forme de rituels et de cérémonies religieuses et qui est devenue traditionnelle, et une signification cachée d'autre part, l'évangile de Noël comporte lui aussi d'une part une terminologie et une forme d'expression évidentes qui depuis longtemps déjà représentent la tradition la plus suivie et la plus chérie du monde chrétien, et une face cachée d'autre part.
C'est ainsi que tout comme les autres grands messages religieux, l'évangile de Noël représente, dans son analyse la plus profonde, un mystère et un phénomène occulte.
Et c'est ce phénomène occulte qui est la vérité fondamentale et immuable de l'évangile, même si aux yeux des hommes, sa forme d'expression et sa terminologie ont uniquement une valeur soit mythique, soit historique.
Il est secondaire de savoir si les événements qui sont décrits dans la grande tradition biblique et le message religieux qui y est transmis ont vraiment eu lieu et si les personnages ont existé ou non.
Et plus on se rend compte de cela, plus on comprend combien les discussions et schismes qui ont lieu à ce propos sont inutiles, ridicules et même dangereux, et que tous ceux qui y participent ne sont que des ignorants qui ne savent pas ce qu'ils font.
Et plus ces personnes qui aiment activer la flamme des conflits religieux font partie, en tant que prédicateurs, prêtres ou autres, de l'autorité religieuse établie, moins l'interprétation qu'ils font de la vérité authentique est crédible.
Ils sont en fait uniquement les interprètes d'une vérité qui est maquillée et adaptée à une forme d'esprit qui appartient au passé et qui n'a pu que devenir plus ou moins surannée pour toute forme d'esprit et de mentalité plus moderne.
Il est donc tout aussi ridicule et inutile de se disputer à propos du lieu de naissance de Jésus, par exemple, ou du lieu où il a donné son sermon sur la montagne, où il a été crucifié et enterré, de se demander s'il a existé ou non, que de discuter l'existence ou la non-existence du soleil.
Les traditions bibliques, et en particulier les deux récits que nous a transmis le Nouveau Testament, le message de Pâques et le message de Noël, n'ont pas pour mission principale d'être des documents historiques.
Elles ne sont pas destinées à servir de matériau archéologique, de matériau de référence irréfutable à des chercheurs matérialistes zélés.
Dans le cas contraire, il leur aurait été donné une forme bien différente.
Les auteurs des récits bibliques n'ont jamais eu dans l'esprit de livrer un matériau de référence à la science matérialiste.
Et comment pourrait-il en être autrement?
Une science matérialiste complètement séparée du principe religieux telle qu'elle se présente aujourd'hui était totalement inconnue dans le passé.
Le passé, c'est-à-dire toute l'histoire des hommes de la terre jusqu'à nos jours, ne représentait pas l'âge du "doute" mais l'âge de "la foi".
À cette époque, la vie mentale des hommes de la terre n'était pas conditionnée par des questions de taille, de poids, de distance, de temps, d'espace et de vitesse, par des questions concernant la combinaison et la composition chimique de la matière, la structure physique de l'univers et des étoiles, l'analyse purement matérielle de la terre, du soleil et de la lune, car de telles questions ne s'étaient pas encore posées à eux.
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